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Notre circuit
Je vous emmène visiter les Antilles avec moi
J1- Jeudi 9 janvier 2020
Levés à 6 h 45 du matin, il fait 5°, Quentin notre petit-fils vient nous chercher à 7 h 45, il passe par la campagne pour éviter les bouchons:
nous arrivons à 8 h 30 sous un beau soleil:
Il est de plus en plus difficile d'enregistrer les bagages, ça fonctionnait pour Pierre pas pour moi on nous indiquait "autre classe", je ne voyage pas en première!
On nous aide aimablement, heureusement! Petite halte pour un thé et un café:
Nous embarquons à l'heure:
Une heure plus tard nous nous posons à Orly sous la pluie:
Naturellement nous devons passer par les boutiques pour continuer:
Nous ne trouvons rien de bien pour manger, j'achète des barres sans gluten, Pierre un sandwich!
Spectacle: du personnel change rechange.... les files, ça dure plus d'un quart d'heure, distrayant!
Nous embarquons à l'heure mais nous devons attendre des gens en provenance de Toulouse, ça dure! Les gens ouvrent et ferment les coffres à bagages...
Nouvelle distraction dehors:
Finalement nous décollons à 16 h 35, j'ai bien avancé ma lecture! Pierre est côté hublot, moi au centre et une antillaise côté couloir....elle semble sympa! Heureusement que j'ai mon collant de contention car je ne vais pas pouvoir marcher!
A 17 h 30 toujours heure de métropole, on nous sert le repas du soir, ma voisine et moi sans gluten:
je ne peux pas manger le poulet avec de la crème et la purée, je le donne à ma voisine, je mange le quinoa, le pain sans gluten , les petits desserts, pas trop mal!
plus tard une annonce: "y a-t-il non pas un pilote dans l'avion, mais un médecin?" apparemment non, une personne est souffrante! Quentin avait dù aider justement lors de son voyage en Guadeloupe car pas de médecin et lui étudiant en médecine!
A 23 h 45 on nous sert le petit déjeuner:
Présent dans un joli sac qui sera jeté! Devinez? Un sandwich à la moutarde, une madeleine et une barre sans gluten puis une boisson au soja!
Ma voisine se lève, j'en profite!
Le retard est rattrapé à l'arrivée:
Nous arrivons à 1 h du matin heure de métropole il est 20 h à Fort de France, maintenant je ne parlerai que d'heure locale! Il pleut:
Nous sommes un groupe de 33 personnes, nous prenons un car:
Ambiance festive malgré la pluie!
On nous conduit à notre hôtel à Sainte-Luce, on nous sert rhum ou jus de fruits:
puis nous avons le buffet pour le repas du soir:
crudités, thon calabraise en sauce puis sorbet goyave raisin:
Il pleut lorsqu'on nous accompagne à nos chambres dans d'autres bâtiments, il est 23 h , demain nous avons le petit-déjeuner à 6 h 30 et réunion d'accueil à 7 h 30....
Ma carte:
J2- Vendredi 10 janvier 2020
Quasi pas dormi de la nuit, décallage; bruit de réfrigérateur au pied du lit, vent, pluie contre les persiennes (pas de vitres) et une alarme qui faisait TUI-TUI chaque seconde jusqu'au lever du jour!
Nous sommes debout à 6h bien réveillés, je file me doucher, oh une bestiole qui rampe:
Pierre l'attrape avec un papier et hop dans les toilettes!
Nous sommes au rez de chaussée!
Pour le petit-déjeuner je ne sais que prendre... des pruneaux, des raisins secs, du raisin, un Kiwi et un thé!
Nous partons à la réunion au bar:
Après la réunion avec Dorothée nous partons avec notre guide, Jesler et notre chauffeur Stanley, belle averse au moment de partir! Direction la maison de la canne aux Trois Ilets à l'Ouest:
Fondée dans les murs de l'ancienne distillerie de Vatable, la maison de la canne présente l'histoire de la canne à sucre depuis son introduction en Martinique au milieu du XVII ème siècle, et met l'accent sur le système esclavagiste qui lui est intimement lié.
Ayant acquis l'Habitation Vatable au début du XXème siècle, Justin Mario la transforme en distillerie en 1916 pour produire le rhum 'Le Soleil'. A cette époque, trois autres distilleries sont installées dans la commune des Trois-Îlets: l'Anse à l'âne, l'Espérance et Poterie. Sa production s'arrêtera définitivement en 1962Photos interdites à l'intérieur!
On part pour le domaine de la Pagerie un peu plus à l'ouest:
Situé sur le territoire de la commune des Trois Îlets à la Martinique, le domaine de la pagerie est à la fois un haut lieu de l’histoire et du patrimoine architectural. Il s’agit d’un domaine où l’on cultivait la canne à sucre, le café et le cacao. Rebâti après avoir été détruit par un ouragan, le maire de la ville Gabriel Hayot y fit bâtir un musée de 1929.
Le domaine de la Pagerie est un lieu très connu de La Martinique puisqu’il a été le lieu de naissance, puis la demeure de la célèbre Joséphine de Beauharnais qui deviendra la femme de Napoléon Bonaparte, et par la même occasion l’impératrice de France. On y retrouve de nombreux objets qui lui ont appartenu comme son lit de jeune fille ainsi que des statues qui lui sont dédiées dans le jardin de la maison dans lequel il est possible de se promener.
La sucrerie est l’empreinte d’un autre fait historique plus sombre, celui de l’esclavage. Il avait d’ailleurs été aboli par la convention en 1794 pour être rétabli par Napoléon dans les Antilles en 1802. Il faudra attendre 1848 pour qu’il soit de nouveau interdit. Le musée, bien qu’étant consacré à Joséphine de Beauharnais est un vestige de cette partie de l’histoire.
Notre guide locale qui vient d'apprendre le décès de sa collègue (qu'elle remplace) est admirable, toujours pas de photos à l'intérieur!
Nous regagnons le car, continuation par la route des Anses, qui dessert plusieurs petits villages de pêcheurs authentiques et colorés, pour aller vers le sud au Rocher du Diamant:
Situé au sud-ouest de la Martinique dans la mer des Caraïbes, le célèbre Rocher du Diamant est un espace naturel protégé qui s’observe mais ne se visite pas. A 2 km de la côte, cet îlot volcanique de 175 m de haut est un des symboles de la Martinique.
Le rocher doit son nom aux reflets brillants dont se parent ses parois selon les heures de la journée. Il est devenu un cliché incontournable des cartes postales et photos souvenirs. Rendez-vous au point de vue du Morne Larcher pour le voir scintiller !
Les guerres franco-anglaises du premier Empire ont conféré au rocher une importance stratégique toute particulière. Afin de contrôler le canal de Sainte-Lucie, les Anglais qui assiégeaient la Martinique s’emparèrent du rocher pour le transformer en véritable forteresse dotée de redoutables batteries de canons, et cela au prix d’efforts considérables compte tenu de la topographie du rocher. La position s’avéra imprenable pour la marine française qui échoua dans ses assauts et les Anglais finirent même par attribuer à l’îlot le titre honorifique de « navire de guerre de la marine de sa Majesté » en lui donnant le nom de HMS Diamond Rock. Les Anglais s’y maintinrent 17 mois avant d’être chassés en juin 1805 par les forces françaises qui s’attaquèrent à leurs réserves d’eau.
Le rocher est désormais le refuge de nombreuses espèces d’oiseaux. Il est aussi l’habitat des dernières couleuvres couresses (couleuvre endémique à la Martinique). Il est interdit d’y accoster mais les plongeurs confirmés viennent explorer les fonds à son pied où la faune est abondante malgré les courants : barracudas, bécunes et tortues vertes…
Tout près la maison du bagnard:
Médard Aribot né en 1901 à Sainte-Luce, était un ancien bagnard condamné à perpétuité, pour avoir sculpté sans en avoir été invité, le buste d’un certain Colonel Coppens. Cette erreur associée à des vols, qu’on lui attribua fût un cocktail fatal pour le sculpteur. Ce buste fut d’ailleurs brandi lors des révoltes de 1925, où le Colonel en question, perdit la vie. Le condamné passa 15 ans de sa vie au bagne de Cayenne et fut libéré en 1945, au moment de la fermeture du pénitencier. Il revient en Martinique en 1953 et construit la petite maison où il passa le reste de ses jours, durant 13 années jusqu’à son décès en 1973.
Juste à côté le mémorial Cap 110:
Le mémorial Cap 110 de Laurent Valère, situé Anse Caffard, en Martinique, fut édifié en 1998, sur le territoire et à l’initiative de la ville du Diamant, à l’occasion du 150e anniversaire de l’abolition de l’esclavage. Le concepteur, Laurent Valère, est un artiste martiniquais né en 1959.L’œuvre déposée à même le sol forme un ensemble de quinze bustes de personnages affligés, présentés de manière serrée, en triangle. Construites en béton armé et blanchies au sable de Trinité-et-Tobago, chacune des statues pèse quatre tonnes pour une hauteur de 2,5 mètres. Elles sont orientées au cap 110 (est-sud-est), en direction de l’Afrique et du golfe de Guinée, d’où leur nom. Toutes présentent un même visage penché dans le même sens, accablé, les yeux baissés vers la terre et la mer. Elles figurent la foule des victimes anonymes de la traite.Le site a été choisi en hommage aux victimes du dernier naufrage de navire négrier de l’histoire de la Martinique. Aux abords de l’Anse Caffard, du nom du colon Jean Caffard, un navire transportant des esclaves s’échoua en pleine tempête sur les rochers de la côte, la nuit du 8 avril 1830, alors que la traite avait été déclarée illégale. Le bateau fut entièrement détruit, son nom et sa nationalité jamais établis. Sur près de 300 individus, il y eut 86 rescapés ; 46 cadavres furent repêchés, dont les corps furent inhumés au cimetière.Notre guide:
Nous partons à la découverte des techniques de fabrication du rhum et dégustation dans une distillerie toujours en service (selon les saisons de production de la canne).
Fondée vers 1660 par Nicolas Fouquet, Ministre du Roi Louis XIV, la Plantation Trois Rivières compte parmi les plus anciennes de la Martinique.
Située à Sainte-Luce, sur la route des plages, et reconnaissable à son moulin à vent, elle domine majestueusement la mer des Caraïbes.
Notre guide fait le service pour les "amateurs", notre chauffeur regarde:
Les visites guidées, permettent de découvrir les méthodes ancestrales d’élaboration des rhums agricoles Trois Rivières, de la coupe de la canne au vieillissement.
Nous reprenons la route pour aller déjeuner en bord de mer, on entend des bruits de bouteilles! Nous arrivons à Sainte-Anne:
Nous déjeunons à l'intérieur, nous commençons à faire connaissance!
( au menu de là-bas: digiron râpé, morue hâchée, banane plantain, igname, patate douce)
Le serveur (patron?) est efficace, souriant et généreux... excellente ambiance! Une baignade était prévue mais déconseillée, nous faisons une petite promenade sur la plage:
Retour en longeant le camping, il fait très chaud!
Notre car:
Certains insistent pour la voir la plage des Salines, indiquée sur le programme mais très dangereuse:
peu de gens dans l'eau, les vagues rapportent une tortue:
Nous n'achetons pas de boissons mais Pierre m'achète un pilulier:
Nous arrivons à l'hôtel à 17 h 45, calme! A 18 h 25 la nuit tombe et l'alarme se remet en route: TUI-TUI, je pars dans le hall chercher l'origine de ce bruit qui nous empêche de dormir, Pierre enregistre sur son téléphone bien décidé à demander! En allant au restaurant nous rencontrons deux jeunes qui nous parlent de cette alarme! Quand on en parle à la serveuse, elle rit! Ce sont les grenouilles! Ecoutez: ICI, elles sont minuscules:
Nous dinons, buffet comme tous les soirs:
pour la première fois de ma vie, je mets des boules quies pas moyen de les enfiler correctement trop petites oreilles!
Ma carte:
J3- Samedi 11 janvier 2020
Un petit peu mieux dormi cette nuit, les boules Quies tentaient de s'évader , toujours le TUI-TUI , il faudra faire avec!
Nous sommes debout à 6h , 25°!
Nous allons prendre le petit-déjeuner, pour moi:
avant d'aller régler l'excursion facultative à Dorothée:
elle est dans le salon, mais nous devons aller dans le jardin pour taper notre code CB:
Nous réservons une sortie pour demain en 4X4!
Nous attendons le car, il pleut:
Départ par la route de la Côte, avec un arrêt dans une distillerie de rhums au Carbet:
Créée en 1932, la Distillerie Neisson est l’une des dernières distilleries familiales en Martinique à cultiver sa propre canne à sucre. La terre volcanique sur laquelle pousse la canne est sans nul doute le facteur qui donne une saveur si particulière à ses rhums.
Les amateurs de rhum blanc prétendent que le « zepol karé », parce que son flacon est carré, est le meilleur et le plus doux de l’île.
Depuis peu, la distillerie Neisson produit le premier rhum agricole A.O.C. bio du monde. Le visiteur suit les différentes étapes de fabrication à travers une brochure explicative. Vente sur place de rhums et de produits dérivés comme le miel du Morne-Vert.
De grosses averses pendant la visite, dégustation, on voit le amateurs!
Par la route de la Trace, visite du site historique de Saint-Pierre.
La ville fut totalement détruite en 1902 par l'éruption de la Montagne Pelée. Tour d'orientation de la ville:
Visite des ruines:
Ce bout de terre qui a accueilli les premiers colons en 1635 revient de loin: On l'appelait la Perle des Isles, le Petit Paris, la Venise Tropicale. Mais le 8 mai 1902, lorsque les nuées ardentes de la Montagne Pelée s'abattent, c'est un cinquième de la population martiniquaise qui s'éteint: près de 30.000 morts et plus de 20.000 sinistrés dans les villes avoisinante.Les ruines restent présentes toutes les maisons ont un pan de mur d'avant 1902!
Nous avons quartier libre pendant une heure nous allons au marché:
Il se met à pleuvoir dru nous nous abritons sous un avant-toit en face de superbes façades:
Dans le cadre d'un projet de résidence cofinancée par la DAC Martinique et le Grand Saint Pierre, la photographe originaire du Venezuela, Anabell Guerrero, a réalisé une série de portraits de Femmes Totems de près de quatre mètres de hauteur, les Pierrotines, exposées sur les murs de la ville en hommage aux femmes de Saint-Pierre.
Nous quittons St Pierre sous le soleil:
Repas de spécialités dans un restaurant typique, "La chaudière" au Morne Rouge:
Le punch est servi dans le jardin, nous restons en retrait à admirer les arbres et les fleurs, tout à coup grosse averse nous montons nous réfugier au restaurant:
Le verger est superbe:
Arrêt au jardin de Balata, magnifique parc botanique:
C’est en 1982 que Jean-Philippe Thoze, horticulteur, paysagiste et artiste dans l'âme, revient sur les traces de son enfance dans la maison créole de ses grands-parents. De là, naîtra une passion pour la botanique qui va le mener aux quatre coins du monde.
Le jardin, organisé autour de l’habitation familiale à l’architecture créole typique, est le fruit d’une alchimie parfaite entre un retour aux sources et un artiste atypique.
Certains font une partie du parcours en hauteur:
Pierre m'achète une tortue:
Petit arrêt à l'église de Balata:
Les travaux de l’église ont commencé en 1924. Le projet a été confié à l’architecte français Wuifflef qui le termine un an plus tard. Ce dernier conçoit l’exacte reproduction de la célèbre Basilique du Sacré-Cœur, située dans le quartier de Montmartre à Paris.
C’est une parfaite réplique au 1/5e. Elle est plus modeste, car elle est bien moins ornée, à l’extérieur comme à l’intérieur.
Néanmoins, elle fait la fierté de tous les habitants du quartier et fait partie des curiosités de La Martinique.
Située en haut du Morne Savon, elle offre une vue imprenable sur la nature ainsi que sur Fort-de-France.
Dans l'église:
Retour à l'hôtel vers 17h, Pierre dort un moment, j'écris mes cartes!
Notre terrasse:
Diner sous forme de buffet:
Ma carte:
J4- Dimanche 12 janvier 2020
A 6 h 1/2, 25°, nous allons au petit-déjeuner:
avant de partir en 4x4 à 8 h, nous sommes 6 en plus du chauffeur-guide Olivier:
Nous allons vers le nord vers les forêts humides, arrêt à un point de vue de Morne Pavillon, panorama à l'est et à l'ouest:
la rivière traverse la route:
vers Saint Joseph nous visitons une bananeraie:
Nous prenons la route de la Palourde:
Les forêts humides de Martinique occupent une grande partie de l'île. Elles se composent de deux espaces distincts mais conjoints : la forêt humide (hydrophile) située sur les massifs du centre et du nord de la Martinique et la forêt moyennement humide (mésophile) qui occupe l'espace compris entre l'ensemble précédent et la forêt sèche.
Ce qui distingue les deux types de forêts humides tient à l'importance de précipitation. Dans la forêt hydrophile, les pluies dépassent les 2500 mm d'eau par an tandis que dans la forêt mésophile, les précipitations oscillent entre 1600 mm et 2800 mm d'eau par an.
La forêt très humide est dense et présente des arbres de très grandes envergures (20 m en moyenne) chargés de lianes et d'épithytes (fougères, orchidées, broméliacées dont l'ananas ...).
Ces arbres appartiennent à des espèces très variées comme le bois rivière, le gommier blanc, le magnolia... Le miconia de taille plus modeste (5 m maximum) est aussi très présent.
On nous pose au bord de la route, nous aurons 15 mn de marche environ avant de trouver une surprise:
les garçons nous ont préparé, punch, jus de fruits, noix de coco et jaquier:
Arrêt au saut Gendarme avant d'aller manger:
Il nous faut descendre!
La Cascade du Saut du Gendarme est accessible à toute la famille. Située à moins de 5 minutes du bord de la route, le sentier nous plonge dans une forêt hygrophile et nous amène devant un bassin où les eaux de la cascade se jettent. Nous avons des marches à descendre et un gué à traverser pour atteindre cette cascade, terrains glissants lors du passage de la rivière notamment.
Nous déjeunons au restaurant "Le Bambou" à Morne Rouge:
ensuite riz poulet dans une sauce très épicée, igname en gratin puis:
Après le repas nous descendons vers la côte atlantique:
Nous faisons un arrêt à la distillerie St James:
La distillerie Saint James à Sainte-Marie en Martinique, élabore la plus large gamme de Rhums Agricoles issus du pur jus de sucre de canne.
Les cannes, plantées sur le versant est de la Montagne Pelée, bénéficient d’une situation privilégiée : un sol volcanique créant un terroir fertile, un fort niveau d’ensoleillement et un climat tropical humide balayé par les embruns de l’Océan Atlantique. La canne est récoltée à partir de février, pendant trois à quatre mois. Elle est transportée à la distillerie le plus rapidement possible afin de conserver son taux en sucre et ses arômes. Selon le dicton martiniquais, « la canne doit avoir les pieds dans la terre et la tête au moulin ». Arrivée à la distillerie, la canne est pressée à froid pour obtenir le jus ou « Vesou » qui sera mis en fermentation durant 24 à 48 heures pour donner un « vin de canne ». Ce dernier est alors chauffé dans des colonnes à distiller en cuivre pour finalement libérer un rhum titrant entre 65 et 74% d’alcool. LA DISTILLERIE SAINT JAMES La distillerie SAINT JAMES est une distillerie qui « fume », expression typiquement créole qui signifie qu’elle est, depuis toujours, en activité. Tous les Rhums SAINT JAMES sont issus de la fermentation et de la distillation du pur jus de canne à sucre. Ce mode d’élaboration, exclusif aux Antilles Françaises, confère aux Rhums SAINT JAMES des notes très aromatiques, un goût fruité, les rendant parfaitement adaptés au vieillissement en fûts de chêne, à l’image des meilleures eaux-de-vie. Premier Rhum Agricole Mondial, N°1 en Martinique et régulièrement récompensé lors des Concours Internationaux les plus prestigieux, SAINT JAMES est une marque à la qualité inégalée.
Comme dans chaque distillerie certains s'attardent vers la dégustation et font des achats, les valises seront lourdes!
Nous rentrons à l'hôtel vers 16 h! Je profite du temps libre pour écrire mes cartes pendant que Pierre dort!
A 19 h nous nous retrouvons tous au self:
Ma carte:
J5- Lundi 13 janvier 2020
A 6 h 1/2, 25°,il a plu cette nuit, nous allons au petit-déjeuner:
Avant de partir nous descendons voir la mer juste sous l'hôtel:
A 8 h nous partons avec nos valises pour la visite de Fort de France.
Située à l’ouest de l’île de la Martinique, Fort-de-France est bordée par la mer des Caraïbes. La ville est réputée pour la présence de maisons coloniales avec balcons en fer forgé.
Nous passons près du fort St Louis:
Sur son promontoire rocheux, le Fort Saint-Louis, autrefois nommé « Fort Royal », se dresse sur la baie de Fort-de-France. Construit au 17ème siècle, il servait à défendre militairement la Martinique. De nos jours, il abrite le commandement de la Marine nationale aux Antilles. Sa vocation militaire est donc restée intacte au fil des siècles.
Nous visitons la cathédrale:
La cathédrale Saint-Louis est une cathédrale catholique romaine, située à Fort-de-France, chef-lieu de la Martinique. Placée sous le patronage du roi de France Saint-Louis, elle fut le siège de l'évêché de Martinique-Fort-de-France-et-Saint-Pierre, érigé en 1850 par une bulle du pape Pie IX, et est actuellement le siège de l'archevêché de Saint-Pierre et Fort-de-France depuis 1967.
Nous passons vers la poste, j'en profite pour poster mon courrier:
La vaste place de la Savane est un agréable lieu de farniente foyalais:
Construite au XVIIIème siècle sur un terrain gagné sur la mer et la mangrove, la place de la Savane n'était pourtant au début qu'un vaste champ d'instruction militaire sur lequel s'exerçaient les soldats de la garnison du Fort Saint-Louis. Mais la population de la ville s'appropria le lieu peu à peu, ravie de trouver là un espace propice aux promenades vespérales. On y vient pour se détendre après une journée de travail, discuter des affaires de la colonie ou se rencontrer sous la relative fraîcheur des grands arbres tropicaux plantés là au fil du temps (Palmiers royaux, bakouas, fromagers, figuiers).
Sous Louis-Philippe, vers 1830, la place perd d'ailleurs sa vocation militaire pour devenir "Jardin du Roi". L'espace est réaménagé et planté d'une multitude d'espèces végétales provenant de l'île et d'autres territoires de la mer des Antilles. En 1859, une statue en marbre de Carrare de l'impératrice Joséphine, oeuvre du sculpteur Vital Dubray est installée en son centre. Douze palmiers royaux sont plantés autour, formant une sorte de haie d'honneur.
Mise à mal par le terrible cyclone du 18 août 1891 qui dévaste la Martinique, la place de la Savane est progressivement restaurée puis agrandie en 1935 à l'occasion de la grande fête célébrant le tricentenaire de la colonisation de l'île. Et c'est à cette époque que le front de mer est réaménagé avec la construction d'une grande digue sur laquelle passe de nos jours le boulevard Alfassa.
En septembre 1991, la statue est décapitée par un commando anonyme, reprochant à Joséphine son rôle dans le rétablissement de l'esclavage en 1802. La statue est depuis laissée en l'état.
l'hôtel de ville:
Nous partons au marché:
j'achète un petit panier:
Ensuite nous décidons d'aller nous asseoir sur le port en attendant le RV au restaurant à 11 h 30
Le restaurant est juste en face en étage au dessus d'une pharmacie:
A 13 h 15 nous partons pour l'aéroport, nos bagages sont dans le car!
Nous décollons à 15 h, arrivée à 15 h 40 à Pointe à Pitre:
Il pleut à l'arrivée gros mal de tête, on nous donne une chambre confortable au 3 ème étage on entendra peut-être moins le TUI-TUI des grenouilles:
la vue:
A 19 h verre de bienvenue au bar, beaucoup de monde et de bruit, nous allons manger:
Il y a beaucoup de desserts:
je préfère un sorbet:
Pierre m'a acheté une petite tortue:
Ma carte:
J6- Mardi 14 janvier 2020
A 7 h, il fait 20°, moins chaud qu'en Martinique le matin. mes repas sans gluten ni laitages sont commandés depuis octobre, hier soir je l'ai spécifié pour mon petit-déjeuner, rien!
Il pleut nous avons une réunion d'accueil à 8 h 15, à 9 h départ vers le sud de la Basse-Terre. Notre chauffeur sympa s'appelle Félix et notre guide Lucien. Arrêt au temple hindou de Changy:
Il s’agit du plus grand et certainement du plus beau temple hindou de Guadeloupe. Le temple Changy, situé au sud de Capesterre-Belle-Eau, sur Basse Terre, est le lieu prisé de nombreux Indiens de Guadeloupe qui continuent à pratiquer le culte de leurs ancêtres, tout en étant catholiques. Il faut savoir que la communauté indienne de Guadeloupe compte près de 60 000 personnes et que l’archipel guadeloupéen compte environ 400 temples hindous.
Le temple Changy, principalement fréquenté par la communauté tamoule (originaire du sud de l’Inde), est dédié à la divinité Marianman, divinité la plus vénérée en Guadeloupe. Elle est représentée par une statue à 4 bras, portant l’épée, le disque, le lilas des Indes et le trident de Shiva.
La communauté indienne est arrivée en Guadeloupe après l’abolition de l’esclavage en 1848. Les propriétaires de terres ont alors fait venir une main-d’œuvre considérée comme bon marché. C’est comme ça que les Indiens s’installèrent principalement au Moule, à Capesterre-Belle-Eau et sur les hauteurs de Saint Claude.Petit tour pour voir les palmiers royaux, allée Dumanoir, Capesterre-Belle-Eau:
Cette allée d'un kilomètre est bordée de plus de 400 palmiers royaux. Le nom Dumanoir vient de la famille Pinel-Dumanoir qui a planté les premiers arbres vers 1850. Cette allée majestueuse menait autrefois au domaine du Marquisat de Brinon.
Route pour admirer les Chutes du Carbet:
Elles sont situées sur la commune de Capesterre-Belle-Eau sur l’île de Basse-Terre. Au nombre de trois, les chutes du Carbet doivent leur nom à la rivière du Grand Carbet. Cette dernière prend sa source dans le flanc Est du massif de la Soufrière.
L’eau sulfureuse, se jette alors à trois reprise du haut de falaises impressionnantes, c’est ainsi que l’eau s’éclaircit, pour ensuite se jeter dans la mer, sur la côte Atlantique de l’île, 11 km plus bas.
Promenade pédestre, le parcours en forêt tropicale nous conduit au pied de la deuxième chute:
Repas de spécialités dans un restaurant typique et familial:
Nous demandons à nous laver les mains:
En apéritif jus de fruits ou (rhum) avec des chips de bananes:
L'après-midi, découverte du parc floral de Valombreuse, à Petit-Bourg.
Niché entre mer et montagne, le domaine de Valombreuse est, avec ses cinq hectares, l'un des plus grands parcs floraux de Guadeloupe.
L'occasion rêvée de partir à la rencontre de la flore exotique et d'admirer des centaines de plantes tropicales.
Les serres aux orchidées et fougères, le jardin magique aux plantes médicinales, les topiaires ou encore la palmeraie diversifiée sont autant de merveilles à découvrir le temps d'une flânerie.
Ce havre de paix et de verdure présente également la particularité d'accueillir près de 28 espèces d'oiseaux, comme le Pic de Guadeloupe et la Paruline caféiette, tous deux endémiques de Guadeloupe.
Le domaine de Valombreuse c'est aussi sa forêt tropicale humide au cœur de laquelle on découvre, après une trentaine de minutes de marche, une cascade naturelle invitant à la baignade.
Nous rentrons à l'hôtel à 17 h! Pierre m'offre cette boite:
Ce soir on me donne du pain sans gluten:
Ma carte:
J7- Mercredi 15 janvier 2020
Ce matin à 5 h 45, il fait 21°, petit-déjeuner à 6 h 1/4:
Nous avons deux personnes en plus aujourd'hui, sympas!
Arrivée au port et traversée en bateau vers cette célèbre "île aux Cent Moulins". Je suis malade ça bouge beaucoup!
Arrivée à Marie-Galante, petit tour au marché de Grand Bourg:
Pierre s'achète des sandales en cuir, puis visite de l'église, classée monument historique, notre guide est Marie:
Elle est consacrée à l'Immaculée Conception, c'est-à-dire à la Vierge Marie, et rattachée au diocèse de Basse-Terre et Pointe-à-Pitre.
On nous propose de goûter au "caca boeuf", je n'en prends pas mais certains se régalent:
C'est une recette traditionnelle de Marie-Galante:
Ingrédients pour 6 "caca boeuf" :
- 250 g de farine
- 200 g de sirop de batterie
- 1 cuillère à café de bicarbonate alimentaire (ou de "levure chimique")
- 1 cuillère à café de vanille
- de la cannelle
- de la muscade
- de la confiture de noix de coco
Préchauffer le four à 160 °C.
Tout mélanger, sauf la confiture, à la cuillère en bois puis à la main, pour obtenir une boule de pâte proche d'une pâte sablée.
Avec 200 g de pâte, former 6 boules et les aplatir à environ 1 cm d'épaisseur sur une plaque de cuisson couverte de papier sulfurisé.
Déposer 2 ou 3 cuillères à café de confiture de coco au centre de chaque galette.
Recouvrir avec le reste de pâte en formant des boudins "harmonieusement enroulés"
Répartir environ 1/2 cuillère à café de confiture sur le dessus des cacas boeufs pour faire briller.
Cuire environ 35 minutes et laisser refroidir sur une grille.Nous prenons un bus pour aller à l'habitation Murat, visite de l'écomusée de Marie-Galante.
L'habitation Murât, fut en 1839, avec ses 207 esclaves, la plus grosse plantation de canne à sucre de la Guadeloupe. La légende prétend que se serait Jeanne LABALLE, ancienne élève des beaux-arts, épouse de Dominique MURAT, qui aurait dessiné le château au début du XIXè siècle.
Aujourd'hui, c'est un écomusée des Arts et Traditions Populaires qui rassemble sur quelques centaines de mètres carrés trois siècles d'histoire sucrière de la Guadeloupe à l'époque coloniale;
Découverte d'une authentique production locale des savoir-faire traditionnels. Visite d'une de la plus grande maniocrie de Marie-Galante.
Confections et vente de farine de manioc et ses dérivés : Farine de coco, tourment de manioc, kassav
On nous explique tout sur le manioc:
Nous partons ensuite pour un repas typique:
L'apéritif est servi avec des papayes farcies sur une table où chacun se sert:
ensuite nous passons à table:
Suzette concentré de bonne humeur a un rire communicatif, elle m'embrasse et me serre dans ses bras quand nous partons:
Petit moment de détente à la plage:
Retour au port :
et traversée vers Grande-Terre, j'appréhende mais ne suis pas malade au retour!
Nous arrivons à l'hôtel à 17 h 30!
Repas vers 19 h:
Ma carte:
J8- Jeudi 16 janvier 2020
Ce matin à 6 h 12 21°; nous avions journée libre nous nous sommes inscrits comme tout le groupe à la sortie: réserve Cousteau, jardin de Deshaies, cascade aux Ecrevisses...
Un groupe de 18 personnes se joint à nous, certains commencent à râler, prendre leurs aises...comme par hasard le car n'arrive pas, nous partons finalement à 8 h 40!
Nous passons par la route du centre et arrivons à Bouillante:
Fondé au 17ème siècle, il s’agit de l’un des plus anciens hameaux de Guadeloupe. Bouillante tire son nom des nombreuses sources d’eau chaude que l’on trouve dans la région. De nos jours, cette ressource naturelle est utilisée pour créer de l’électricité.
On s'arrête plage de Malendure: la plage de sable noir de Malendure est un lieu idéal pour les sports nautiques. On y trouve des stands de plongée qui se dirigent vers la réserve Jaques Cousteau.
Certains se baignent un moment puis nous montons à bord du Nautilus, un bateau à fond de verre qui nous permet d’aller voir les fonds marins au bord des îlets Pigeon.
Voici la pub:
ce qu'on voit:
pas grand chose! Ensuite on s'approche des îlets Pigeon:
et ceux qui le veulent plongent, Pierre y va!
qui sont les Pigeons?
A midi nous allons déjeuner à Pointe noire.
Pointe-Noire est une commune Guadeloupe, elle doit son nom aux roches volcaniques qui hérissent la pointe nord du village.
Nous prenons la route pour aller visiter le jardin botanique De Deshaies:
Le Jardin botanique de Deshaies est un jardin botanique situé dans la commune de Deshaies, sur l'île de Basse-Terre, en Guadeloupe.
La propriété de 7 hectares a appartenu à différents propriétaires, tout d'abord Guy Blandin à qui l'on doit les quelques espèces de plantes rares présentes dans le parc, puis Coluche qui rachète la propriété en 1979, et enfin Michel Gaillard, qui rachète la propriété le 1er octobre 1991 et décide d'en faire un jardin public en 1998.
Le Jardin botanique de Deshaies n'ouvrira ses portes au public que le 1er avril 2001. C'est actuellement un des lieux les plus visités de Guadeloupe.
Le parc a pour objectif de faire découvrir la richesse de la flore des Antilles et offre sur 1,5 km une quinzaine de thèmes différents, comme l'étang aux nénuphars, la volière aux loriquets, les orchidées, les bougainvilliers, le banian, la cascade, les cactus ou le talipot.
La maison de Coluche!
La vue:
En rentrant nous passons vers la cascade aux Ecrevisses:
C'est la cascade la plus visitée de Guadeloupe. Elle est belle, très belle même mais assurément vous n'y verrez pas une écrevisse ... En effet celles si s'en sont allées Il y a bien longtemps déjà, vers des coins moins fréquentés....
Nous arrivons à l'hôtel vers 18 h!
Souper:
Bonne journée, beau temps mais il aurait été préférable de ne pas avoir le groupe supplémentaire, certains étaient assez désagréables!
Ma carte:
J9- Vendredi 17 janvier 2020
A 6 h 1/2, il pleut 20°.
Nous partons pour Morne à l'Eau nous y arrivons avec un beau soleil.
Connu dans le monde entier, le cimetière de Morne-à-l’Eau est une visite incontournable. Perché au bord de la nationale, il se distingue par ses tombes, recouvertes de carrelage blanc et noir. Cela forme un damier visuel atypique.
Tel un village, le cimetière comporte des allées, mais aussi des caveaux en forme de maisonnettes, des terrasses, des escaliers, des balcons et même des fenêtres ! Parsemé de végétation tropicale, il fait le bonheur des photographes, dans le plus grand respect du lieu. On en sait peu sur l’origine des motifs, mais certaines familles font appel à des architectes pour créer leur caveau.
Le 1er novembre, jour de la Toussaint, la visite du cimetière revêt une dimension particulière. Des milliers de bougies illuminent les tombes le soir venu. Les familles se recueillent sur les tombes… mais dans une ambiance de fête !
A 9 h 45 nous arrivons à Port-Louis, nous avons temps libre jusqu'à 11h, le car semblait avoir un problème, nous avons entendu le chauffeur téléphone pour signaler la panne.
Au nord-ouest de Grande terre, Port Louis est un paisible village de pêcheurs. De superbes plages sauvages, la plage du souffleur:
Nous devons changer de car:
mais nous gardons notre chauffeur!
Continuation vers la partie nord de l'île, où l'océan Atlantique rencontre la mer des Caraïbes.
Déjeuner antillais dehors:
Nous achetons cette tortue:
A Sainte-Anne nous passons près du rond-point Guillaume Guillon Léthière:
Située à Ffrench, cette œuvre monumentale inaugurée en 2009 a été conçue par l'artiste plasticien guadeloupéen Richard-Viktor Sainsily-Cayol. Elle rappelle au passant que Guillaume Guillon Léthière, né en 1760 à Sainte-Anne d'un père blanc procureur du roi et d'une mère guadeloupéenne esclave affranchie, fut un peintre célèbre fortement inspiré par l'école gréco-latine et plus tard par le romantisme et les œuvres de Delacroix.
Nous passons près du "Nègre marron":
Le mémorial a été inauguré en 2002, à l’occasion du bicentenaire de la rébellion de 1802. C’est à cette date que Napoléon Bonaparte décide de rétablir l’esclavage ; Des hommes tels que Joseph Ignace et Louis Delgrès, guadeloupéens et officiers de l’armée française, prennent la tête de la révolte. Ils perdront la vie tous deux lors de combats ; Joseph Ignace est tué à Baimbridge et Louis Delgrès choisit de se faire exploser le 28 mai 1802 à Matouba avec quelque 300 de ses compagnons face aux troupes du général Richepance.
Nous rentrons à 17 h 45 à l'hôtel certains courageux sont descendus à Gosier pour finir à pied par le marché!
Ma carte:
J10- Samedi 18 janvier 2020
Lever 5 h 45,22°, petit déjeuner à 6 h 1/4, départ 6 h 45!
A 8 h15 nous embarquons à bord d'une navette rapide pour Les Saintes, jusqu'à Terre-de-Haut.
Il pleut à torrents lorsque nous arrivons, nous nous réfugions sous un préau en attendant les minibus:
Nous faisons la visite guidée du Fort Napoléon avec de superbes fortifications du XVIIe siècle, gardant la baie et offrant de merveilleux points de vue.
De style Vauban, ce Fort fût nommé ainsi en référence à Napoléon III, qui ne vînt d’ailleurs jamais sur place. Initialement prévu pour servir de forteresse, il servit finalement de pénitencier.
Classé au titre des Monuments Historiques depuis 1997, le Fort Napoléon a connu une histoire agitée. Bâti sur le Morne Mire, il se nomme à l’origine « Fort Louis ». Entre 1759 et 1815, les Saintes appartiennent tour à tour aux anglais ou aux français. C’est la guerre des Antilles entre ces deux nations !
En 1809, les anglais débarquent aux Saintes et rasent les Forts Napoléon et Joséphine. En 1814, après le traité de Paris et la restitution de la Guadeloupe aux français, le Fort Napoléon est reconstruit sur les ruines. De hautes murailles s’élèvent pour protéger ce nouveau Fort.
Au milieu de la cour, se dresse une caserne qui pouvait contenir 220 hommes. Meurtrières, chemin de ronde, artillerie, fossé, pont-levis… la forteresse ne servira pourtant jamais à défendre l’île. Pendant la seconde guerre mondiale, il sert de prison sous le régime de Vichy.
Les minibus nous déposent pour la baignade sur la jolie plage de Pompierre, farniente à l'ombre des cocotiers.
Pierre se baigne, je suis entourés de curieux:
Grosse averse en attendant les minibus qui nous conduisent au restaurant!
Repas de spécialités saintoises au bord de l'eau.
Nous prenons des fruits:
Les autres ont des "Tourments d'amour":
Selon la tradition orale, les tourments d'amour étaient préparés par les femmes des marins saintois pour réconforter leurs maris à leur retour de mer, après une rude journée. Le tourment d'amour traditionnel est fait d'une pâte brisée, garnie de confiture de noix de coco et recouverte d'une génoise. D'autres garnitures sont parfois substituées à la noix de coco : banane, goyave mangue, ananas.
Nous avons après-midi libre dans le bourg, nous longeons la plage:
Nous attendons le bateau à l'ombre! A 15 h 45 retour vers Grande-Terre, nous arrivons à l'hôtel à 18 h!
Dernier soir, nous sommes quelques-uns à avoir commandé des langoustes:
Ce soir j'ai un message de Fabienne avec qui je fais des échanges, elle habite tout près d'ici, elle viendra me voir demain matin, super!
Ma carte:
J11- Dimanche 19 janvier 2020
Ce matin à 6 h 1/2 21°, après le petit-déjeuner:
nous allons faire un tour à la plage de l'hôtel:
Les chats font du trampoline et de la chaise longue:
Nos valises sont bouclées, à 10 h, je vais au bar attendre Fabienne au bar:
Elle n'est pas arrivée les mains vides:
Un coupon de tissu madras et des pâtes de fruits exotiques!
De mon côté je lui ai offert des lingettes démaquillantes lavables (j'ai oublié de prendre la photo) et une ATC:
Une personne de notre groupe nous a photographiées:
A bientôt pour d'autres échanges et peut-être une nouvelle rencontre!
A 11h je retourne à la chambre qu'il faut libérer, nous portons nos valises à la réception, partons faire un tour, puis nous attendons à la réception, la clim est à fond, j'ai froid!
A 14h 30 le car vient nous chercher pour aller à l'aéroport, là des complications pour s'enregistrer, pas beaucoup d'aide, la guide a disparu devant la porte:
Au comptoir, je parle de mon repas sans gluten ni laitages, comme toujours, rupture de stock! Nous décollons à 18 h, arrivée prévue demain matin à 7 h 05 à Paris.
Dîner nuit à bord, finalement les hôtesses me trouvent des bricoles:
Ma carte:
J12- Lundi 20 janvier 2020
Petit-déjeuner en vol:
7 h 05 arrivée Paris, le groupe se sépare:
Nous prenons l'avion pour Lyon à 9 h 30:
Arrivée à Saint Exupéry à 10 h 30! Quentin vient nous chercher bien qu'il ait travaillé la nuit, merci!
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Commentaires
2alineMercredi 12 Février 2020 à 18:363PatriciaMercredi 12 Février 2020 à 18:57Quel magnifique reportage ... qui a dû te demander une éternité ! Un très beau voyage, que de fleurs ! Et je suis ravie que tu aies pu ramener plein de petites tortues, celle avec le coquillage est très, très belle. Bonne soirée, bisous.
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Mercredi 12 Février 2020 à 19:32
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6RoselineMercredi 12 Février 2020 à 20:197FuchsyaMercredi 12 Février 2020 à 20:24Un bien joli reportage ! un merveilleux voyage ! et une jolie rencontre avec Fabienne ! Joli coupon de madras qu'elle t'a apporté et ses pâtes de fruits sont délicieux ! j'en parle en connaissance de cause pour les avoir goûtés en juin dernier ! Bisous bisous
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Mercredi 12 Février 2020 à 22:10
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Quelle luxuriance si bien décrite et photographiée dans votre périple. Voilà un voyage auquel j'adhère à 100% . Enfin presque, les crudités ne m'aiment pas. par contre du poisson e des langoustes, ouiii.
Je ressens très fort la mémoire de ces îles , leur Histoire où il ne leur a pas été fait de cadeaux .
Magnifique carnet de voyage . Il ne nous reste qu'à attendre le prochain .
Bises
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Jeudi 13 Février 2020 à 12:57
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Je découvre ces îles grâce à ton reportage. Un endroit magnifique où je rêve d'aller (comme beaucoup d'autres), et grâce à toi, je le visite un peu. J'ai noté qu'il pleuvait beaucoup par intermittence, et que tu es souvent passée aux oubliettes pour tes repas sans gluten. Pas très sérieux de la part de l'organisateur de voyages ... Beaucoup de visites aussi, cela a dû être assez fatiguant quand même... Mais que de belles choses à voir, des paysages magnifiques, des coutumes à découvrir, des histoires ou l'Histoire à apprendre ... Un voyage magnifique !!! Merci pour ce partage !
Bisous
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Dimanche 16 Février 2020 à 17:24
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Avec plaisir, bisous